Colloque de la Ligue des Droits de l’Homme à Nice, 10 et 11 février 2012 (20/1/2012)

téléchargez le programme complet : en format word ou flyer illustré

THÉATRE : vendredi 10 février 2012, CLAJ de Cimiez 26 ave Scuderi 06000 Nice,  à 18 H 30 :

« Le contraire de l’amour
Journal de Mouloud Feraoun
1955-1962 »

COLLOQUE : Samedi 11 février 2012, CLAJ de Cimiez 26 ave Scuderi 06000 Nice, de 9 H à 17 H 30 :

Algérie 1962 : pourquoi une fin de guerre si tragique ?

•     50 ans après : ne plus occulter l’histoire
•     Le rôle de l’OAS
•     En France comme en Algérie, pour un regard apaisé sur ce passé


PERPIGNAN, janvier 2012 : POUR UNE HISTOIRE FRANCO-ALGÉRIENNE NON FALSIFIÉE (18/1/2012)

Une quinzaine d’organisations progressistes des Pyrénées Orientales se sont regroupées d’une part pour protester contre les tentatives des nostalgiques de l’Algérie française de réhabiliter l’idée coloniale, et d’autre part pour œuvrer à l’écriture d’une histoire franco-algérienne qui ne soit pas falsifiée.
Ce collectif, «Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée», est constitué des organisations suivantes (liste provisoire): ANPNPA, ASTI, ATTAC, CGT, Coup de soleil, EELV, FSU, Ligues des Droits de l’Homme, Femmes solidaires, Mouvement de la paix, MRAP, NPA, PCF, PG, Survie.

Déclaration du collectif

En cette année anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie et de la défaite du colonialisme français, le  Collectif a décidé une journée d’initiatives, le lundi 23 janvier. Ces initiatives prennent tout leur sens, en particulier à Perpignan où la mairie a accepté et favorisé en 2003 l’érection dans le cimetière nord d’une stèle dédiée à l’OAS, puis en 2007 l’édification derrière le couvent Saine Claire du «mur des disparus» qui ignore bien des personnes, françaises et algériennes, disparues en Algérie entre 1954 et 1963. Aujourd’hui, dans ce même couvent Sainte Claire, elle s’apprête à inaugurer le 28 janvier prochain un «Centre national de documentation des Français d’Algérie» dont la conception et la gestion ont été confiées au «Cercle algérianiste», une association de nostalgiques de l’Algérie française qui n’a aucune légitimité pour représenter l’ensemble des Français d’Algérie. Une inauguration à laquelle Marine Le Pen, porte-parole de l’extrême-droite xénophobe et raciste, envisage de participer. (…)

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La guerre d’Algérie, images et représentations : à Paris, du 24 janvier au 2 février 2012 (18/1/2012)

Un événement organisé par le Forum des Images, 2 rue du Cinéma au Forum des Halles, Paris 1er : avec le soutien de la Mairie de Paris .
Des films, des fictions, des documentaires, des archives, des conférences, des rencontres avec les cinéastes, une exposition de photographies, une concentration d’histoire à ne pas manquer !

tous les détails en suivant ce lien :
La guerre d’Algérie, images et représentations | Forum des Images

 

Parution du livre « Ni valise, ni cercueil » de Pierre Daum, éditions Actes sud (18/1/2012)

Parution le 19 janvier 2012

« Le 5 juillet 1962, l’Algérie devient indépendante. Six cent mille Pieds-noirs ont déjà pris le chemin de l’exil, mais quatre cent mille restent. Au premier janvier 1963, plus de deux cent mille Européens et Juifs ne sont toujours pas partis, tentant le pari de l’Algérie algérienne. Ceux-là, qui les connaît ? Depuis un demi-siècle, les seules voix audibles sont celles des Rapatriés de 1962. Et parmi eux, qui entend-on le plus souvent ? Les plus nostalgiques de l’Algérie française, ceux qui affirment qu’ils sont “tous partis”, et qu’ils n’avaient le choix qu’entre “la valise ou le cercueil”. Or, ces affirmations sont fausses. La seule présence, attestée par les archives, de ces deux cent mille Pieds-noirs présents en Algérie en 1963, le prouve amplement. »
toutes les dates des présentations, débats et signature sur le site de l’auteur. 

 

« Traverser sans la voir », de Christine Peyret, aux Editions du Roure (18/1/2012)

TRAVERSER SANS LA VOIR, un catalogue d’art engagé, préface de Benjamin Stora

« … L’enfance, la guerre, la Méditerranée : trois personnages qui s’entremêlent dans ce récit visuel des souvenirs perdus.
Ce petit livre, catalogue d’une exposition nomade, nous entraîne, au-delà des reproductions des toiles brodées, sur les chemins de la construction de l’oeuvre. Nous partageons avec l’auteur les recherches, les idées qui prennent forme, les rencontres qui font avancer, les doutes et aussi la force qui permet d’aller au bout de son projet.
La guerre coloniale dont il est question ici, n’est, hélas, qu’un modèle de guerre parmi d’autres, et son universalité a encore de beaux jours devant elle. Christine Peyret a voulu réunir, dans un dessein humaniste, tous les acteurs impliqués : les civils et les militaires, les adultes et les enfants, les vainqueurs et les vaincus, les vivants et les morts, et tendre la main au-dessus de l’abîme. »

exposition des toiles brodées et dédicace du catalogue au Maghreb des Livres, samedi 11 février de 19h30 à 20h30, Hôtel de Ville de Paris (merci à nos amis de Coup de Soleil)

Colloque Historique franco-algérien, à Nîmes, les 10 et 11 mars 2012 (18/1/2012)

LA FEDERATION DE FRANCE DU FLN, 1954 – 1962 :
(extrait de la plaquette que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien)
Colloque Nimes mars12

organisé par un collectif d’associations : Amicale des Alégriens du Gard, ALR, ARAC, Coup de Soleil, France-El Djazaïr, France Palestine Solidarité, Institut d’Histoire Sociale, CGT-Gard, Mouvement de la Paix Nîmes, Solidaires 30

« Pourquoi un colloque sur la Fédération de France du FLN (1954/1962) ?
La présence et l’action en France, pendant la « Guerre d’Algérie », de l’organisation clandestine du FLN algérien, sont mal connues du grand public.
Il nous a paru opportun de faire le point de la recherche historique, sur cette situation originale qui comporte encore de nombreuses zones d’ombre.
L’objet de ce colloque est de confronter les analyses d’historiens de haut niveau, français et algériens qui, dans leur diversité, loin de toute pression de lobbies partisans, nous livreront les résultats de leurs recherches.
Ces travaux se feront dans le respect de la pluralité des points de vue, sans aucun à priori. Le but est de contribuer à une meilleure connaissance d’un passé à la fois si proche et déjà si lointain.
Par ce colloque, nous voulons contribuer à éclairer, sur des faits essentiels, un moment de l’histoire des peuples français et algérien et favoriser ainsi les relations amicales entre l’Algérie et la France. »

 

Communiqué dénonçant les tentatives de réhabilitation des criminels de la guerre d’Algérie (7/12/2011)

Les membres du bureau de l’Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis, réunis à Marseille le 29 novembre 2011, dénoncent, avec la plus grande fermeté la multiplication des tentatives de réhabilitation de criminels de la guerre d’Algérie.

Ainsi en est-il au plan national avec des initiatives prises au plus haut au niveau politique :

Remise de la légion d’honneur à Jean François Collin, soldat déserteur et nervi de l’OAS aujourd’hui président de l’ADIMAD, qui s’empressa de dédier sa décoration « à tous les combattants de l’OAS tombés les armes à la main ou fusillés par le plus grand traître de l’histoire de France », comprendre le général De Gaulle ;

Décision prise par le Ministre de la Défense Longuet du transfert aux Invalides des cendres du général Bigeard, ce tortionnaire en chef lors des guerres coloniales ;

Elévation à la dignité de grand croix dans l’ordre de la légion d’honneur d’Hélie Denoix de Saint Marc, putschiste d’avril 1961, récemment décoré par le président de la République Nicolas Sarkosy en personne !

Ainsi en est-il au plan local, comme à Darney dans les Vosges avec les hommages rendus au chef OAS Antoine Argoud, ou récemment à Beziers où le maire UMP, en contradiction avec un arrêt du Conseil d’Etat, refuse de faire enlever du cimetière municipal une stèle érigée à la gloire de quatre tueurs de l’OAS.

 

Prises par ou avec le soutien des plus hautes autorités françaises, ces initiatives s’inscrivent dans une campagne de justification du passé colonial, risette préélectorale adressée aux tenants de la droite extrême, qui ne peut que compromettre tout effort de réconciliation durable entre la France et l’Algérie.

 

Il est regrettable que chaque fois que les relations franco-algériennes évoluent favorablement, et c’était le cas après les déplacements effectués en mai dernier à Alger par messieurs Raffarin et Juppé, des initiatives de cette nature soient prises qui alimentent la méfiance des autorités algériennes sur les intentions et la volonté réelle du gouvernement français et qui déclenchent des polémiques qui nuisent au rapprochement de nos deux peuples.

Les membres de l’ANPNPA demandent que 2012, cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, soit au contraire l’occasion d’actes symboliques et d’initiatives politiques fortes allant dans le sens d’un tel rapprochement et d’une réconciliation active de nos pays.

Une importante décision du Conseil d’Etat ! ( publié le 21 novembre 2011)

Une stèle dédiée à l’OAS n’a pas sa place dans un cimetière

Le Conseil d’Etat confirme l’annulation de l’arrêté du maire de Marignane accordant à l’Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française (ADIMAD), l’autorisation d’occuper un emplacement dans le cimetière pour y ériger une stèle, laquelle ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procèdait à l’apologie de faits criminels. En effet, en délivrant cette autorisation, le maire a autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. C’est à bon droit qu’il a été fait injonction au maire de procéder à l’enlèvement de la stèle.

pour lire l’arrêt et ses motifs

Bigeard aux Invalides, la honte ! (21 novembre 2011)

Téléchargez le communiqué de presse

Il y a-t-il donc trop de place aux Invalides, pour que les cendres du général Bigeard y soient transférées ? Glorifier ainsi Bigeard, sinistre tortionnaire en chef lors des guerres coloniales, est une insulte à l‘histoire ; d’abord aux peuples qui se libérèrent, ensuite à ceux à coté de qui il « reposera ».

L’ANPNPA tient à rappeler ci-dessous ce qu’elle disait de Bigeard, lors d’une autre opération politique menée l’an dernier par la mairie d’Aix en Provence.

« L’Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis s’insurge contre la décision prise par la mairie d’Aix en Provence de baptiser un rond point de la ville du nom du général Bigeard. Aux yeux de tous les démocrates,  Bigeard restera l’apôtre et le praticien de la torture systématisée et de l’assassinat dans les caves obscures de la villa Sésini à Alger, le sinistre inventeur des « crevettes bigeard » lâchées d’hélicoptère et dont les cadavres échouaient sur les plages de l’Algérois, le tortionnaire qui jamais ne reconnu ni ne regretta ses crimes, de la ‘disparition’ de Maurice Audin à la pendaison de Larbi Ben M’Hidi et au meurtre de milliers d’autres algériens luttant pour l’indépendance de leur pays.

L’ANPNPA tient à féliciter les organisations aixoises qui prennent l’initiative de débaptiser le dit rond point. Il s’agit d’une initiative qui rend sa dignité à la ville d’Aix en Provence et à laquelle l’ANPNPA s’associe pleinement. Pour nous tous, le rond point ne portera désormais plus le nom du bourreau, Bigeard, mais celui de l’une de ses victimes, Maurice Audin. »

Notre ami Henri Pouillot a publié sur son site, et sur le blog de Médiapart, sa critique du transfert des cendres de Bigeard aux invalides (http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article253 et http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-pouillot/181111/la-torture-les-crevettes-bigeard-un-modele-francais ) et un courrier adressé àGérard LONGUET, ministre de la Défense, à l’origine du transfert (http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article254 et http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-pouillot/201111/lettre-gerard-longuet-ministre-de-la-defense-honneurs-repetition-qui)