Malgré les gesticulations de certains maires, l’ANPNPA tient à faire connaître sa position en ce qui concerne les célébrations du 19 mars !
la reconnaissance par l’Etat du 17 octobre 1961 (publié le 26/10/2012)
Mémoires croisées, une rencontre au Sénat le 9 mai 2012 (publié le 21/4/2012)
L’ ANPNPA a été invitée, en la personne de notre Président Jacques Pradel, à intervenir lors de ces rencontres organisées au Sénat par la Délégation Sénatoriale à l’outre-mer et le Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage.
Pour tous ceux qui ne pourront pas s’y rendre, rendez vous en direct sur le site internet du Sénat ou en différé accessible en VOD.
tous les détails et les intervenants ici : Mémoires croisées sénat mai 2012
Un article de Delphine Renard, une des victimes de l’OAS (8 février 2012)
Dans le Monde, le point de vue remarquable de Delphine Renard, victime de l’attentat OAS dirigé contre André Malraux le 7 février 1962 : pour remettre la mémoire à sa place ! Merci d’être sortie du silence en ces temps de guerre des mémoires.
PERPIGNAN, janvier 2012 : POUR UNE HISTOIRE FRANCO-ALGÉRIENNE NON FALSIFIÉE (18/1/2012)
Une quinzaine d’organisations progressistes des Pyrénées Orientales se sont regroupées d’une part pour protester contre les tentatives des nostalgiques de l’Algérie française de réhabiliter l’idée coloniale, et d’autre part pour œuvrer à l’écriture d’une histoire franco-algérienne qui ne soit pas falsifiée.
Ce collectif, «Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée», est constitué des organisations suivantes (liste provisoire): ANPNPA, ASTI, ATTAC, CGT, Coup de soleil, EELV, FSU, Ligues des Droits de l’Homme, Femmes solidaires, Mouvement de la paix, MRAP, NPA, PCF, PG, Survie.
Déclaration du collectif
En cette année anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie et de la défaite du colonialisme français, le Collectif a décidé une journée d’initiatives, le lundi 23 janvier. Ces initiatives prennent tout leur sens, en particulier à Perpignan où la mairie a accepté et favorisé en 2003 l’érection dans le cimetière nord d’une stèle dédiée à l’OAS, puis en 2007 l’édification derrière le couvent Saine Claire du «mur des disparus» qui ignore bien des personnes, françaises et algériennes, disparues en Algérie entre 1954 et 1963. Aujourd’hui, dans ce même couvent Sainte Claire, elle s’apprête à inaugurer le 28 janvier prochain un «Centre national de documentation des Français d’Algérie» dont la conception et la gestion ont été confiées au «Cercle algérianiste», une association de nostalgiques de l’Algérie française qui n’a aucune légitimité pour représenter l’ensemble des Français d’Algérie. Une inauguration à laquelle Marine Le Pen, porte-parole de l’extrême-droite xénophobe et raciste, envisage de participer. (…)
La guerre d’Algérie, images et représentations : à Paris, du 24 janvier au 2 février 2012 (18/1/2012)
Un événement organisé par le Forum des Images, 2 rue du Cinéma au Forum des Halles, Paris 1er : avec le soutien de la Mairie de Paris .
Des films, des fictions, des documentaires, des archives, des conférences, des rencontres avec les cinéastes, une exposition de photographies, une concentration d’histoire à ne pas manquer !
tous les détails en suivant ce lien :
La guerre d’Algérie, images et représentations | Forum des Images
« Traverser sans la voir », de Christine Peyret, aux Editions du Roure (18/1/2012)
TRAVERSER SANS LA VOIR, un catalogue d’art engagé, préface de Benjamin Stora
« … L’enfance, la guerre, la Méditerranée : trois personnages qui s’entremêlent dans ce récit visuel des souvenirs perdus.
Ce petit livre, catalogue d’une exposition nomade, nous entraîne, au-delà des reproductions des toiles brodées, sur les chemins de la construction de l’oeuvre. Nous partageons avec l’auteur les recherches, les idées qui prennent forme, les rencontres qui font avancer, les doutes et aussi la force qui permet d’aller au bout de son projet.
La guerre coloniale dont il est question ici, n’est, hélas, qu’un modèle de guerre parmi d’autres, et son universalité a encore de beaux jours devant elle. Christine Peyret a voulu réunir, dans un dessein humaniste, tous les acteurs impliqués : les civils et les militaires, les adultes et les enfants, les vainqueurs et les vaincus, les vivants et les morts, et tendre la main au-dessus de l’abîme. »
exposition des toiles brodées et dédicace du catalogue au Maghreb des Livres, samedi 11 février de 19h30 à 20h30, Hôtel de Ville de Paris (merci à nos amis de Coup de Soleil)
Communiqué dénonçant les tentatives de réhabilitation des criminels de la guerre d’Algérie (7/12/2011)
Les membres du bureau de l’Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis, réunis à Marseille le 29 novembre 2011, dénoncent, avec la plus grande fermeté la multiplication des tentatives de réhabilitation de criminels de la guerre d’Algérie.
Ainsi en est-il au plan national avec des initiatives prises au plus haut au niveau politique :
Remise de la légion d’honneur à Jean François Collin, soldat déserteur et nervi de l’OAS aujourd’hui président de l’ADIMAD, qui s’empressa de dédier sa décoration « à tous les combattants de l’OAS tombés les armes à la main ou fusillés par le plus grand traître de l’histoire de France », comprendre le général De Gaulle ;
Décision prise par le Ministre de la Défense Longuet du transfert aux Invalides des cendres du général Bigeard, ce tortionnaire en chef lors des guerres coloniales ;
Elévation à la dignité de grand croix dans l’ordre de la légion d’honneur d’Hélie Denoix de Saint Marc, putschiste d’avril 1961, récemment décoré par le président de la République Nicolas Sarkosy en personne !
Ainsi en est-il au plan local, comme à Darney dans les Vosges avec les hommages rendus au chef OAS Antoine Argoud, ou récemment à Beziers où le maire UMP, en contradiction avec un arrêt du Conseil d’Etat, refuse de faire enlever du cimetière municipal une stèle érigée à la gloire de quatre tueurs de l’OAS.
Prises par ou avec le soutien des plus hautes autorités françaises, ces initiatives s’inscrivent dans une campagne de justification du passé colonial, risette préélectorale adressée aux tenants de la droite extrême, qui ne peut que compromettre tout effort de réconciliation durable entre la France et l’Algérie.
Il est regrettable que chaque fois que les relations franco-algériennes évoluent favorablement, et c’était le cas après les déplacements effectués en mai dernier à Alger par messieurs Raffarin et Juppé, des initiatives de cette nature soient prises qui alimentent la méfiance des autorités algériennes sur les intentions et la volonté réelle du gouvernement français et qui déclenchent des polémiques qui nuisent au rapprochement de nos deux peuples.
Les membres de l’ANPNPA demandent que 2012, cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, soit au contraire l’occasion d’actes symboliques et d’initiatives politiques fortes allant dans le sens d’un tel rapprochement et d’une réconciliation active de nos pays.
Bigeard aux Invalides, la honte ! (21 novembre 2011)
Téléchargez le communiqué de presse
Il y a-t-il donc trop de place aux Invalides, pour que les cendres du général Bigeard y soient transférées ? Glorifier ainsi Bigeard, sinistre tortionnaire en chef lors des guerres coloniales, est une insulte à l‘histoire ; d’abord aux peuples qui se libérèrent, ensuite à ceux à coté de qui il « reposera ».
L’ANPNPA tient à rappeler ci-dessous ce qu’elle disait de Bigeard, lors d’une autre opération politique menée l’an dernier par la mairie d’Aix en Provence.
« L’Association des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis s’insurge contre la décision prise par la mairie d’Aix en Provence de baptiser un rond point de la ville du nom du général Bigeard. Aux yeux de tous les démocrates, Bigeard restera l’apôtre et le praticien de la torture systématisée et de l’assassinat dans les caves obscures de la villa Sésini à Alger, le sinistre inventeur des « crevettes bigeard » lâchées d’hélicoptère et dont les cadavres échouaient sur les plages de l’Algérois, le tortionnaire qui jamais ne reconnu ni ne regretta ses crimes, de la ‘disparition’ de Maurice Audin à la pendaison de Larbi Ben M’Hidi et au meurtre de milliers d’autres algériens luttant pour l’indépendance de leur pays.
L’ANPNPA tient à féliciter les organisations aixoises qui prennent l’initiative de débaptiser le dit rond point. Il s’agit d’une initiative qui rend sa dignité à la ville d’Aix en Provence et à laquelle l’ANPNPA s’associe pleinement. Pour nous tous, le rond point ne portera désormais plus le nom du bourreau, Bigeard, mais celui de l’une de ses victimes, Maurice Audin. »
Notre ami Henri Pouillot a publié sur son site, et sur le blog de Médiapart, sa critique du transfert des cendres de Bigeard aux invalides (http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article253 et http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-pouillot/181111/la-torture-les-crevettes-bigeard-un-modele-francais ) et un courrier adressé àGérard LONGUET, ministre de la Défense, à l’origine du transfert (http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article254 et http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-pouillot/201111/lettre-gerard-longuet-ministre-de-la-defense-honneurs-repetition-qui)
17 octobre 1961 : un combat contre l’oubli. (8 novembre 2011)
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.
Deux sites incontournables, très documentés :
le site raspouteam : un web-documentaire remarquable, à voir absolument !
le collectif 17 octobre 1961 , dont l’ANPNPA est membre.