Rencontre avec Henri Pouillot et Jean-Philippe Ould Aoudia – 12/12/2024

Jeudi 12 décembre 2024 19h – Centre culturel algérien, Paris

Avec la participation de l’historien Gilles Manceron

« Un détournement des hommages et des commémorations s’est instauré à la suite des amnisties et des réhabilitations, des indemnisations et des décorations dont ont bénéficié d’anciens condamnés de l’OAS. Sont ainsi célébrés, très officiellement, des hommes, des idées ou des événements qui ne le méritent pas ou qui sont même condamnables ». (J.P. Ould Aoudia).

La rencontre sera centrée sur le « phénomène » de réhabilitation des partisans de l’Algérie français et, par ricochet, de l’OAS qui prévaut dans plusieurs régions de France où des statues et des stèles sont érigées à « leur mémoire » mettant ainsi l’OAS « au cœur de la République ».

Maghreb des films – 06-08/12/2024

Du 06 au 08 Décembre 2024, le Maghreb des films revient au Saint André des Arts, Paris, avec une programmation de films indépendants thématisés autour de la guerre d’Algérie.

Rencontres/débats avec les réalisateurs et réalisatrices.

Vendredi 06 Décembre
– 19h00 : « L’autre 8 mai 45, aux origines de la guerre d’Algérie » de Yasmina Adi
– 20h15 : « Héliopolis » de Djaffar Gacem

Samedi 07 décembre
– 16h00 : « Aucune rue ne portera ton nom » de Nadia Salem, suivi de « Algériennes en France : l’héritage » de Bouchera Azzouz
– 18h00 : « Ne nous racontez plus d’histoires » de Fehrat Mouhali et Carole Filiu-Mouhali
– 20h15 : « Un été à Boujad » d’Omar Mouldouira

Dimanche 08 décembre
– 15h00 : « Grain de sable » de Nadja Anane
– 17h00 : « Gardien des mondes » de Leïla Chaïbi

Arts et mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie – Institut du monde arabe – 18 et 19/11/2024

Depuis l’indépendance de l’Algérie, les artistes ont réinvesti la question de la colonisation et de la guerre d’Algérie dans leurs œuvres. Pour quelles raisons ? Quelles difficultés ont-ils rencontrées dans l’acte de création ? Quel est le rôle de leurs œuvres dans la transmission des mémoires ?

Voici quelques-unes des questions abordées lors des « Rencontres artistiques : arts et mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie »…

Programme: https://www.imarabe.org/fr/evenement-exceptionnel/rencontres-artistiques-arts-et-memoires-de-la-colonisation-et-de-la-guerre-d

La nostalgie de l’Algérie française et l’OAS- Henri Pouillot, membre du CA de l’ANPNPA

Henri Pouillot, enfant, fut marqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale par la Résistance, et les méthodes nazies dans sa campagne solognote. Sursitaire, appelé pendant la guerre de Libération de l’Algérie, il est affecté les neuf derniers mois de cette guerre à la Villa Susini (centre de torture qui fonctionna comme tel pendant les 8 années) à Alger. Pendant cette période il sort indemne physiquement de deux attentats de l’OAS, mais restera marqué par les méthodes de cette organisation raciste, terroriste. Cette expérience le pousse à militer pour les valeurs humanistes. Il devint un militant antiraciste, anticolonialiste avec des responsabilités nationales. Il poursuit un combat pour que la mémoire de cette période ne tombe dans l’oubli.

OAS Archives inédites – Jean-Philippe Ould Aoudia

L’arrêté du 22 décembre 2021 porte ouverture d’archives relatives à la guerre d’Algérie.

Il s’agit d’archives policières et judiciaires qui jettent un éclairage inédit sur l’OAS.
Jean-Philippe Ould Aoudia enquête depuis 30 ans sur les circonstances de la mort de son père, assassiné le 15 mars 1962 par le commando Delta, bras armé de l’OAS, dirigé par Roger Degueldre. Il a précédemment publié L’assassinat de Château-Royal.


Dans OAS Archives Inédites, Révélations, préfacé par Sylvie Thénault, Jean-Philippe Ould Aoudia dévoile tout ce qui était ignoré jusque-là sur cette organisation terroriste, responsable de multiples assassinats et du départ précipité des Pieds-noirs que nous sommes.


Pourquoi et comment ces agents de la violence, irréductibles de l’Algérie française, ont-ils été
amnistiés, voire parfois réhabilités et indemnisés ! Cet ouvrage est riche en révélations – je
cite : À partir du mois de mars, mon salaire de 1000 NF (1718,64€) m’a été versé par l’OAS.
Ce salaire ne suffisant pas, ces tueurs délestaient leurs victimes de leurs papiers et argent !

Des héros, ça ?


Pour mémoire, les victimes de l’odieux attentat du 15 mars 1962 : Max Marchand – Ali
Hammoutene – Mouloud Ferraoun – Salah Ould Aoudia – Marcel Basset – Robert Eymard.
Un livre à découvrir, en particulier en ces temps où les héritiers idéologiques, présents aux
commémorations à la gloire de l’OAS, aspirent à gouverner notre pays.


https://editionstiresias.com/produit/oas/
Catherine SICART – Jacki MALLEA

OAS ARCHIVES INEDITES

https://editionstiresias.com/produit/oas