Nous vous annonçons le débat organisé à Paris par Médiapart et la Ligue des Droits de l’Homme le 24 mars 2014 à 19h, au Tarmac, 159 avenue Gambetta, Paris 20°.
cliquez pour l’annonce complète
la campagne électorale et l’instrumentalisation des pieds-noirs (publié le 20 mars 2014)
l’ANPNPA s’élève contre les courriers personnalisés adressés aux pieds-noirs en ces temps de campagne électorale !
voir ici le Communiqué du 13 mars 2014 Municipales
Les platanes de la place Carnot – (publié le 1er décembre 2013)
Abdelkader Belarbi et Pierre Pradel, tous deux natifs de Tiaret, ont co-écrit un ouvrage composé de nouvelles mettant en scène des personnages réels ou fictifs qui évoquent des moments de vie avant, pendant ou après la guerre d’Algérie. Le fil rouge est la pendaison de trois patriotes algériens sur la place Carnot le 8 juin 1958.
Ce livre, réquisitoire contre le colonialisme, met en avant les joies et souffrances des peuples algérien et pied noir qui ont pu vivre à côté sans jamais vraiment se rencontrer. Il pose le besoin de cette rencontre plus que jamais nécessaire, par une coopération économique et culturelle dégagée de toute rancœur et racisme entre les peuples algérien et français.
Le livre est disponible au prix de 15€ (plus 1,85€ pour frais d’envoi) et peut être commandé à Pierre Pradel, par mail (pradelpierre@wanadoo.fr) ou par courrier (8 rue André Campra, 13227 Vitrolles)
Compte rendu de notre Assemblée Générale 2013 (publié le 1er décembre 2013)
Voici enfin le compte rendu de notre dernière Assemblée Générale, ainsi que deux articles qui lui ont été consacrés.
CR AG 2013
A propos de l’instrumentalisation du massacre de centaines de Pieds Noirs le 5 juillet 1962 à Oran – publié le 22/11/2013
Le cinéaste Jean-Pierre Lledo a lancé le 5 novembre 2013 sur le site du Huffington Post une pétition internationale intitulée « 5 Juillet 1962 à Oran, Algérie ». Le texte de la pétition propose une analyse partielle, tendancieuse de ce qui s’est passé à Oran le jour même où était célébrée l’indépendance de l’Algérie. Loin de contribuer à mieux comprendre les causes de ces crimes odieux, il ne s’agit là que d’une opération idéologique qui les instrumentalise.
En réaction, un collectif d’historiens et de diverses personnalités a publié un communiqué qu’il est possible de consulter sur le site de la LDH de Toulon http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5659
et sur celui du Huffington Post
http://www.huffingtonpost.fr/benjamin-stora/oran-massacres-1962_b_4302102.html
Premières journées culturelles franco-algériennes de Toulouse, 6 au 20 décembre 2013 – publié le 22/11/20
Du dynamisme à Toulouse, à l’initiative des Ami(e)s d’Averroes, du Comité Midi-Pyrénnées de l’ANPNPA et l’APRES (Association écologique et culturelle Pour une Relocalisation de l’Economie dans un monde Solidaire) !
PROGRAMME :
VOIX DES DEUX RIVES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
Les premières journées culturelles franco-algériennes de Toulouse
du 06 au 21 décembre 2013
Organisateurs : LES AMI(E)S D’AVERROES / ANPNPA / APRES
Vendredi 6 décembre à TERRANOVA, à 19 heures
La Librairie Terranova, partenaire des Journées culturelles franco-algériennes accueille une rencontre lecture dédiée à Jean Sénac. Avec la participation de l’universitaire Hamid Nacer-Khodja, titulaire d’une Thèse d’Etat sur Jean Sénac, auteur notamment de « Camus-Sénac : le fils rebelle », Edisud et de Max Leroy, auteur de « Epitaphe pour Jean Sénac »
Samedi 7 décembre au LIVRES & DELICES, à 16 heures
La Librairie LIVRES & DELICES à Cazères, partenaire des Journées culturelles franco-algériennes accueille une rencontre lecture dédiée à la littérature française et algérienne en présence de plusieurs auteurs des deux rives : Hamid Nacer-Khodja, Max Leroy, Amar Belkhodja, Souad Labbize, Majid Kaouah… Lectures des commédiennes Leila Boutaleb et Danièle Catala.
Lundi 9 décembre 2013 à l’ESPACE DES DIVERSITES, à 19 heures
HOMMAGE A JEAN SENAC, POETE FRANCO-ALGERIEN.
Fils adoptif d’Albert Camus, ami de René Char et de Jules Roy mais aussi du Che Guevara et de Ben Bella, socialiste et libertaire, chrétien et homosexuel assumé en terre d’Islam, Jean Sénac est un personnage à part dans l’univers de la littérature d’expression française.
Avec la participation de Hamid NACER-KHODJA (Directeur du département littérature de l’université de Djelfa/Algérie et spécialiste de Jean Sénac), Francis PORNON (écrivain), Max LEROY (auteur d’une biographie de Jean Sénac), Amar BELKHODJA (historien et poète), Abdelmadjid KAOUAH (pote), Souad LABBIZE (romancière) et Danielle CATALA et Leila BOUTALEB (commédiennes).
Mercredi 11 décembre 2013 au RECANTOU’ à 19 heures
RENCONTRE AVEC ABDELKADER BOUTELDJA, Directeur à l’Office Algérien des Publications Scolaires, ancien dirigeant politique de l’opposition, responsable associatif.
Thème : ‘ALGÉRIE, DÉMOCRATIE ET DÉVELOPPEMENT : LES MUTATIONS, LES ENJEUX, LES PERSPECTIVES …’
Un point sur la situation sociopolitique en Algérie avant l’échéance décisive de l’éléction présidentielle de 2014.
Jeudi 12 décembre 2013 à la Maison des chômeurs des Minimes, à 12 heures
RENCONTRE POUR LE VIVRE ENSEMBLE
Thème : ‘Apprendre de l’histoire pour bien vivre ensemble’
Face à la radicalisation du racisme en France, connaître l’histoire est un moyen privilégié pour apprendre à vivre ensemble.
Avec la participation de Amar BELKHODJA, Miloud ZAATER (historiens), Abdelmadjid KAOUAH, journaliste et poète, Moussa BECHERIF, responsable associatif.
Vendredi 13 décembre 2013 au ‘AU FIL DE L’Ô’, à 18h30
RENCONTRE AVEC AMAR BELKHODJA, historien
Thème : ‘L’Emir ABDELKADER, fondateur de l’Etat algérien moderne’
Stratège hors pair et homme politique d’envergure, penseur soufi et franc-maçon, poète et philosophe, humaniste précurseur des droits des prisonniers de guerre et sauveur des chrétiens d’orient, l’emir abdelkader, personnalité éminente et charismatique, inscrite au panthéon de l’histoire commune de l’Algérie et de la France est considéré comme le fondateur de l’Algérie moderne.
Mardi 17 décembre 2013 à la Librairie FLOURY, à 18 heures
RENCONTRE AVEC AMAR BELKHODJA, historien.
Thème : ‘Fragments de la guerre d’Algérie : atrocités, fraternités…’
Des enfumades du Dahra aux porteurs de valises, l’histoire de la colonisation française en Algérie est jalonnée d’actes de barbarie et de fraternité…
Suivie de la projection d’un court métrage inédit sur les enfumades du Dahra.
Jeudi 19 décembre 2013 au restaurant ‘LA KASBAH’ à 19 heures (sur souscription)
DINER-DIWAN
Thème : ‘France-Algérie : métissages et pluralités culturelles’
Avec la participation d’Amar Belkhodja (historien, poète), Francis Pornon (écrivain), Souad LABIZZE (romancière), Abdelmadjid KAOUAH (poète), Danielle CATALA (comédienne), Lakhdar HANOU (musicien). Lectures d’extraits des œuvres : Saint-Augustin, Albert Camus, Kateb Yacine, Rachid Boudjera, Momo, Henri Alleg, Anna Greki, Taos Amrouche, Assia Djebbar et Bachir Hadj Ali.
Vendredi 20 décembre 2013 au cinéma ‘LE CRATERE’, à 19 heures
Projection du film algérien ‘Le Repenti’ de Merzak ALLOUACHE, suivie d’un débat animé par Abdelkader Bouteldja, Moncef Benouniche et Abdelmadjid Kaouah.
SOUTIENS : MAIRIE DE TOULOUSE / CONSEIL GENERAL DE LA HAUTE-GARONNE
A propos du procès fait à Eva Joly après sa déclaration sur la situation faite aux Roms en 2013 et aux Pieds Noirs en 1962 – publié le 22/11/2013
Des organisations « nostalgériques », relayés par l’UMP, le FN, et jusqu’à un dirigeant socialiste (http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5626), ont crié au scandale après les propos suivants tenus par Eva Joly :
« Si nous ne sommes pas capable d’intégrer quelques dizaines de milliers de Roms, alors que, en 62-63, nous avons intégré un million de Pieds-Noirs […] c’est que nous les considérons comme nos intouchables […] »
Doit-on voir dans ces propos que Mme Joly fait un amalgame, qu’elle assimile les Pieds Noirs et Harkis exilés hors de leur terre natale et se restituant en France, aux Roms fuyant leur terre natale et cherchant refuge ici ? Ou bien doit-on simplement lire que puisque la France avait entreprit et réussit l’insertion sociale des premiers, plusieurs centaines de milliers, elle avait la capacité de le faire pour les seconds, plusieurs milliers ?
Ben oui, la France aurait la capacité matérielle, mais ….. Voir à ce propos l’analyse de Yann Scioldo-Zürcher et François Nadiras, « Et si comparaison était raison », sur le site de la LDH de Toulon :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5658?
Camus : penseur du réel, et non des idées ! une belle rencontre à L’isle-Jourdain. (publié le 31/8/2013)
Le Comité Midi Pyrénées de l’Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis (ANPNPA) récemment créé a réussi pleinement sa première manifestation, qui s’est déroulée en deux temps forts le dimanche 18 août 2013 à L’Isle-Jourdain dans le Gers.
80 participants, en présence de Jacques Pradel, président de l’ANPNPA et de Francis Pornon, écrivain intervenant, ont été invités à voir le film de Gianni Amelio « Le Premier Homme » tiré du roman posthume d’Albert Camus publié en 1994.
Avant la projection, Allain Lopez, secrétaire du Comité ANPNPA-Midi Pyrénées adresse les mots de bienvenue, tient à remercier au nom de l’Association Madame Le Souple qui a permis le partenariat avec le cinéma l’Olympia, précise que « ce film n’est pas une autobiographie de Camus : c’est l’histoire d’un homme qui, à 40 ans, revient sur son passé pour comprendre d’où il vient et qui il est ! ». Puis, il situe ainsi l’écrivain Camus, né en Algérie en 1913 : « Son œuvre aussi admirable que controversée soit-elle ne peut nous laisser indifférents. Universelles, la pensée et l’écriture de Camus sont passionnément arrimées à la terre d’Algérie. Ses admirateurs et ses amis l’ont « boudé » au lendemain de l’indépendance alors que la question nationale se négociait par les armes. Le reproche principal formulé contre Camus, homme de gauche, est bien celui-là : ne pas avoir senti, dans les années 1940, la montée inexorable du nationalisme algérien indépendantiste. Ce différent, sans avoir été apuré réellement à ce jour, a cependant enregistré, au cours des dernières années, un recul de la polémique, révélateur d’un apaisement des passions. En effet, on a vu revenir en force le nom de Camus sur les scènes culturelles de France et d’Algérie. » Puis place au film.
Après le film, un débat serein d’une demi-heure s’est engagé dans la salle. Il serait fastidieux de détailler ici toutes les questions posées et les réponses formulées tour à tour par J. Pradel et F. Pornon, écrivain ayant vécu en Algérie.
Elles ont porté sur les relations et interactions entre les intellectuels français et algériens pendant la guerre d’Algérie et l’influence de Camus ? Ce qui domine dans « l’esprit de Camus, c’est la question sociale, l’égalité républicaine, donc même une Algérie qui, enfin, se place dans un réel cadre républicain. Camus est l’homme d’un temps où la colonisation n’était pas, dans trop peu de cercles politiques français, appréhendée comme la négation de l’autre ». Ses multiples reportages le montrent, en 1939 ou en 1940, il reste attaché à combattre la misère sociale sans « voir » la revendication du droit à l’existence, à la souveraineté, d’une partie importante de la population algérienne musulmane !!
Son ambiguïté est révélée dans son « Appel pour une trêve civile en Algérie » qu’il propose en janvier 1956 ! Le discours de paix est entendu mais les « armes ne vontpas se taire ». C’est trop tard ! Autre question ; Le rôle des pieds noirs indépendantistes, des oubliés de
l’histoire ! Leur parole a été occultée par celle des ultras et leurs associations qui ont fait croire que tous les pieds noirs étaient pour l’Algérie française. Pourtant, une minorité non négligeable de Français d’Algérie ont pris le parti de l’indépendance à différents stades jusqu’à prendre les armes et, pour certains, mourir pour leur engagement. Comme Pierre Ghenassia- Maurice Laban- Raymonde Peschard- Roland Siméon- Georges Raffini- Henri Maillot et d’autres, morts au maquis ; comme Fernand Yveton ou Maurice Audin. Sans compter tant d’autres qui ne payèrent pas de leur vie leur engagement pour une Algérie nouvelle. Sans parler du centre d’internement de Lodi où se sont succédés des centaines d’Européens, enfermés de façon arbitraire de 1955 à 1960 ! Et de nous dire aussi que « les pieds-noirs ne sont pas un bloc monolithique et l’histoire est plus nuancée qu’on le pense » (Nathalie Funes, « Le camp de Lodi, 1954-1962 », Ed. Stock 2012).
Autre question, sur l’algérianité de Camus ! Les avis sont partagés. Camus l’Algérien ? Camus le Français ? Les deux intervenants s’accordent à dire que Camus est « un immense écrivain méditerranéen, qui fait partie du patrimoine culturel des deux rives » mais c’est surtout l’école algérienne qui peut en convaincre l’Algérie !
Camus pas mort se serait-il reconnu dans l’ANPNPA ? Oui, répond sans ambages J. Pradel car les valeurs transcrites dans la « Déclaration des membres fondateurs de l’ANPNPA » sont des valeurs que Camus défendaient, d’humanisme, de partage, de justice et de fraternité entre les peuples français et algérien pour un avenir commun à tous.
La soirée s’est poursuivie, et vers 21h le couscous de l’amitié, concocté par Rachida et son amie (comme là-bas avec viande d’agneau), était servi dans la salle du Lac de l’Isle Jourdain.
C’est avec la promesse de continuer des activités renouant des relations de fraternité franco-algérienne que cette soirée s’est achevée.
Mémoires et fraternité : un voyage en Algérie avec nos amis des 4ACG – (mis à jour le 11 juin 2013)
du 6 au 15 mai, deux d’entre nous ont pu participer à un voyage en Algérie, et ils nous font le plaisir de nous le raconter dans ce compte rendu passionnant. Bientôt à notre tour pour une prochaine édition ? pour télécharger le compte rendu, cliquez sur …
compte rendu voyage mai 2013
article du Travailleur Catalan
NON à de nouveaux éloges de l’OAS ! (mis à jour le 5 juin 2013)
L’ANPNPA proteste contre l’annonce de nouveaux éloges de l’OAS à Aix en Provence et au Touvet (Isère), annoncé pour ce mois de juin 2013. Quand donc cesseront ces tentatives de réhabilitation des tueurs de l’OAS ?
lire le communiqué sur ce lien.
Déjà des échos dans la presse algérienne :
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/42078
http://www.elwatan.com/hebdo/france/les-nostalgeriques-ne-desarment-pas-04-06-2013-216189_155.php